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Certes, l’événement a bien évolué depuis la première édition en 1985, même s’il reste la grand-messe annuelle du sport automobile amateur au sens le plus noble du terme. Depuis des mois, dans les garages, les « deuches » de course sont préparées, peaufinées, relookées pour ce double tour d’horloge. Elles seront une bonne quarantaine ce samedi sur la grille de départ et, comme le veut la tradition, la lutte pour la gagne sera à nouveau intense.

De nombreux pilotes régionaux seront bien évidemment de la fête. Et parmi eux l’équipe « The Golde Horse » chère à André Blaise, championne en titre de la 2CV Racing Cup, et qui après sa deuxième place l’an dernier visera à coup sûr le podium avec Jean-Pierre Blaise, Georges Cremer, Sébastien Piette et Gérard Schmidt.

Avant tout affaire de spécialistes, on retrouvera aussi en course des figures incontournables comme Jean-Pierre Van de Wauwer ou Georges Beaupain. Si elles occuperont encore le haut de l’affiche, depuis plusieurs années, 2CV et autres Dyane ne sont plus seules en piste. Elles ont été rejointes par leurs « cousines », les Citroën C1, bien plus jeunes, mais tout aussi sympathiques.

Parmi la cinquantaine de petites bombinettes, on retrouvera au volant d’anciens « deuchistes », comme le trio composé de François Jeukenne, Philippe et Julien Lorquet, mais aussi José Close. On suivra aussi plus particulièrement les évoluions d’un certain Grégoire Munster qui viendra prendre un peu de plaisir au pied du Raidillon avant de rejoindre le Japon. Il aura notamment pour équipier le Français Stéphane Lefebvre, le futur champion de Belgique des rallyes.

De quoi assurer un peu plus encore le spectacle sur la piste.

En vitesse

Parade

Selon une tradition bien établie, une grande parade réservée aux « Deuches » et à leurs petites sœurs de tout style sera organisée ce samedi avant le départ des 24 Heures. Pas moins de 400 véhicules s’élanceront alors pour un tour du plus beau circuit du monde.

Programme

Après ce vendredi 28 octobre consacré uniquement aux essais libres, les choses sérieuses débuteront samedi dès 9h avec les essais qualificatifs, suivis de la course du BGDC à 12h15 avant le départ des 24 Heures 2CV à 17h30 pour une arrivée dimanche à 16h30, changement d’heure oblige.

Gratuit

Comme chaque année, l’accès au circuit, mais aussi aux gradins et ainsi qu’aux paddocks, sera entièrement gratuit tout au long du week-end. De quoi profiter en famille de cette grande fête du sport automobile amateur.

Chez Volkswagen R, vous pouvez choisir entre plusieurs modèles sportifs et thermiques : Golf R, Tiguan R et T-Roc R. Bientôt, cela ne sera plus possible puisque la branche sportive de Volkswagen a pour ambition de devenir elle aussi une marque 100% électrique. 

« Afin de devenir une marque entièrement électrique d’ici la fin de la décennie, nous prenons dès aujourd’hui les mesures nécessaires à la transformation à venir », a déclaré Reinhold Ivenz, responsable de Volkswagen R, et d’ajouter : « Les produits de Volkswagen R, qui connaissent un succès mondial, font partie de ce processus de changement passionnant et représenteront l’avenir de la mobilité électrique durable. »

Plusieurs modèles R électriques sont en cours de développement rapportent nos confrères d’Autocar, dont une Volkswagen ID.4 R. Si elle venait à voir le jour, la sportive serait logiquement plus affûtée que l’ID.4 GTX, une version déjà dynamique de 299 ch du crossover pouvant accélérer de 0 à 100 km/h en 6,2 secondes.

Des « R » silencieuses

Les futures Volkswagen R reposeront sur la plate-forme SSP dédiée uniquement aux véhicules électriques. Des ajustements seront évidemment apportés à cette architecture afin que les modèles badgés du R aient un comportement davantage typé sport. Elles devraient arriver dès 2026, mais cela reste à confirmer. Volkswagen R promet des recharges « rapides et pratiques ». Etant donné que les modèles R sont des versions haut de gamme, les électriques devraient pouvoir se recharger plus rapidement grâce à des puissances de recharge supérieures à 150 kW.

Quant aux sportives thermiques actuelles de la gamme Volkswagen R, elles devront s’adapter à la nouvelle stratégie au risque de disparaître à tout jamais.

Le match sera présenté sur les ondes de RDS et RDS.ca à compter de 19 h.

Sommaire Coyotes c. Canadien

Le Tricolore reçoit la visite des Coyotes de l’Arizona, jeudi soir, alors que la troupe de Martin St-Louis tentera de remporter deux matchs de suite pour la première fois cette saison.

Sortant d’une victoire convaincante de 4 à 2 face aux Maple Leafs de Toronto, les Coyotes tenteront de poursuivre leur voyage dans l’Est canadien de la bonne façon et d’ajouter une deuxième victoire à leur fiche.

Les Canadiens devront avoir à l’oeil le défenseur Shane Gostisbehere qui compte cinq points lors des trois premières rencontres de la saison. L’arrière américain a obtenu au moins un point à chacun des matchs de son équipe, dont un but et une mention d’aide lors du plus récent affrontement  face aux Leafs. Gostisbehere est l’une des raisons principales du rendement de l’équipe en avantage numérique (3e rang dans la LNH) avec une récolte de quatre points en pareille circonstance.

De son côté, St-Louis a apporté un seul changement à la formation, devant le filet, alors Jake Allen reprendra son poste de gardien partant. Hormis cela, c’est le même groupe de patineurs qui est allé cherché deux points contre les Penguins de Pittsburgh, lundi dernier, qui sera d’office.

C’est donc Sean Monahan qui complètera le premier trio du CH à la droite de Nick Suzuki et de Cole Caufield. Le vétéran a très bien fait lors de son premier match aux côtés des deux jeunes, récoltant une mention d’aide sur le but de la victoire, en plus de décocher trois lancers au filet.

La formation des Canadiens pour le match contre les Coyotes :

Caufield-Suzuki-Monahan

Dadonov-Dvorak-Gallagher

Drouin-Dach-Anderson

Slafkovsky-Evans-Hoffman

Guhle-Savard

Harris-Kovacevic

Xhekaj-Wideman

Allen

Montembeault

 

Il fait toujours 14 degrés, la piste est montée à 30. Sur la grille de départ tout le monde est en blouson, dans les coins venteux du circuit même chose pour le public mais quand on est hors du vent, on prend des coups de soleil. Vraiment, ce circuit est unique… La course est prévue sur 25 tours. Le vent a forci les Umbrella girls ont un peu de mal à tenir le pébroque sans qu’il s’arrache… On rappelle que Lopez a chopé deux pénalités de long lap la veille, le podium serait un miracle !
Holeshot pour Arbolino devant Lopez et Aldeguer. Fernandez est quatre et Ogura est remonté dix dès le départ.
Lopez passe leader, le long lap est court en plus il est déchaîné, il a encore une seconde et demie d’avance quand il reprend la vraie piste. Bon, comme si souvent, c’est derrière que ça se bat, dans un groupe de cinq pilotes dans le quel Fernandez est quatre. Lopez fait son deuxième long lap mais a toujours deux secondes d’avance sur Arbolino. Bon, il tue la course, son châssis Boscoscuro (il n’y en a que deux, tous les autres sont Kalex) est efficace ! Ogura est quinze, autrement dit s’il garde cette place il va prendre un point, très mauvais plan ! Il y a aura donc probablement un vrai leader au général à la fin du GP. En plus, Arbolino va au gravier, Fernandez est donc deux (à plus de trois secondes de Lopez !).
Acosta passe deux, il est à quatre secondes de Lopez ! Fernandez est donc trois, Ogura est remonté treize, ce qui n’est pas fameux… Devant très belle baston entre les deux coéquipiers de KTM Ajo, Acosta et Fernandez. Chute de Vietti, le cauchemar continue pour l’ex leader de la cylindrée, Ogura gagne une autre place, il est douze. Donc normalement il perd un max de points mais Fernandez chute, du coup le pilote Japonais va marquer quelques points et prendre la tête du championnat. A ce moment de la course, virtuellement il a 2,5 points d’avance au général sur Fernandez ! Devant, Acosta est à plus de trois secondes du leader Lopez. Il reste six tours, Lopez aura donc été leader de bout en bout… Et de loin, malgré deux long lap. Il gagne avec trois secondes sept d’avance sur Acosta et Dixon. Dixon qui est parti quatorze, très bien joué l’Angliche! Résultats officiels très tard comme d’hab… 

LE DESTIN EST JOUEUR, OGURA MIRACULÉ.

Ogura a terminé onze ce qui est fort peu mais il sort de ce GP avec 3,5 points d’avance sur Fernandez qui a chuté en bagarre en tête, ratant une possibilité de prendre une vraie avance au général ! Donc titre toujours loin d’être joué, encore deux GP et on est quasiment à zéro de différence !

Alors que Knokke se réveille sous la brume, certains détails ne trompent pas et indiquent qu’il s’y passe un événement automobile important. Sur les axes importants, on retrouve de nombreuses bottes de paille à la façon des courses d’antan et surtout, de magnifiques voitures anciennes circulent partout dans la ville.

Le Zoute Grand Prix est la grande fête de l’automobile d’exception, toutes époques confondues. Lorsque Mercedes Belgium Luxembourg nous a proposé de participer une journée au Zoute Rallye, nous n’avons pas hésité avant d’accepter cette invitation !

D’autant que 230 SL « Pagode » de 1964 était mise à notre disposition. C’est donc au petit matin que nous allons chercher avec une certaine impatience celle qui est surnommée « Baby ».

Cette voiture a une histoire intéressante puisqu’elle a été achetée neuve par une dame de Bruxelles qui l’a conservée jusque 1981. Elle a ensuite été acquise par un américain vivant dans notre capitale qui en est tout de suite tombé amoureux et qui l’a considérée comme son « bébé ». Ce dernier aimait tellement sa voiture qu’il est retourné aux Etats-Unis avec, l’entretenant avec beaucoup de minutie. Ce n’est qu’il y a quelques années que son propriétaire actuel, un collectionneur belge l’a ramenée chez nous.

Aujourd’hui, « Baby » a une jolie patine qui lui sied à merveille. Son moteur 6 cylindres de 2,3 litres développe 150 ch (une jolie puissance pour l’époque) et il est commandé par une boîte manuelle à 4 rapports. Le sérieux de la conception de Mercedes se reflète dans les moindres détails et la finition générale est de très bonne facture pour un engin qui n’a pas loin de 60 ans.

Prise en mains

Après avoir démarré « notre » Pagode, l’heure est venue de l’essayer pour la première fois. Heureusement, les commandes sont assez douces et la prise est main est facile, il faut juste s’habituer à la direction non assistée et aux grands débattements du levier de vitesse.

Nous rejoignons alors le départ du Zoute Grand Prix est donné sur la digue de Knokke, l’occasion pour nous de visiter l’impressionnante vente aux enchères Bonhams où les tentations sont nombreuses ! Après avoir rêvé, il est temps de découvrir le roadbook de la journée.

David, mon copilote, est totalement inexpérimenté. Il lui faut donc découvrir les bases d’un fléché-métré en un minimum de temps. Heureusement, nous sommes inscrits dans une catégorie qui est orientée vers la promenade et où les moyennes ne comptent pas vraiment. Après un passage sur le podium devant une foule considérable, nous voilà lâchés dans la nature pour 132 kms de petites routes de campagne.

L’air de rien, il faut rester concentré sous peine de faire une erreur rapidement et de fausser les chiffres du totaliseur kilométrique qui nous servent à nous repérer dans le roadbook. Les annotations dans le cahier donné par l’organisation sont assez rares et il vaut mieux ne pas s’égarer !

Plateau de rêve

Il n’y a que du beau monde au Zoute Grand Prix ! Partout et en tout temps, on en prend plein les mirettes tant la qualité des voitures qui y participent est incroyable. Des Mercedes 300 SL coupé portes papillons et roadsters, des Porsche 356 Speedster comme si on les distribuait à l’entrée de la ville, des Jaguar XK, des Ferrari V12, des Bentley, des Rolls et bien d’autres encore. Même quelques voitures de l’entre-deux guerres ont fait le déplacement et on ne peut que saluer leurs propriétaires tant elles doivent être physiques sur le parcours.

Lors d’une boucle chronométrée sur la régularité, notre Mercedes refuse soudain de démarrer. En attendant que l’assistance trouve l’origine du problème technique (un injecteur de démarrage récalcitrant), nous perdons une bonne heure qui nous relègue au rang des bons derniers, suivis de près par la voiture balais. Loin de nous laisser décourager, nous continuons à nous concentrer sur la navigation. « Baby » reprend du poil de la bête et son moteur 6 cylindres, très souple, est parfait pour cet exercice. Très confortable, elle se montre très agréable à l’usage, faisant oublier son grand âge.

Fatigués mais heureux

Lors de la pause déjeuner bien méritée, nous prenons conscience de l’ampleur de cet événement qui rassemble plusieurs centaines d’amateurs et qui nécessite une logistique implacable. C’est dans un joyeux embouteillage de voitures de rêve que nous reprenons la route. De la région gantoise, nous retournons vers Knokke par le chemin des écoliers. Les routes sont belles et le soleil a fait une apparition remarquée, ce qui ne gâche rien.

Tout ce patrimoine automobile roulant est incroyable et démontre que le Zoute Grand Prix est un événement incontournable dans le milieu des voitures anciennes racées. La journée s’achève en fin d’après-midi alors que les spectateurs sont toujours aussi nombreux. Même si la journée a été fatigante, nous avons pris beaucoup de plaisir sur les petites routes avec la jolie Mercedes 230 SL. Un moment privilégié placé sous le signe de la passion!