Je viens de voir cet article sur le thème « l’automobile ». Avec plaisir nous vous en diffusons l’essentiel plus bas.
Le titre séduisant (Journée de la prématurité – Polynésie la 1ère) est évocateur.
Identifié sous le nom «d’anonymat
», l’écrivain est positivement connu.
La confiance est donc élevée en ce qui concerne ce texte.
Le texte a été diffusé à une date mentionnée 2023-11-18 19:40:00.
Ce 18 novembre est la journée mondiale de la prématurité. L’occasion pour les soignants et les parents de se retrouver en dehors des consultations, à l’hôpital du Taaone. Les associations levaient des fonds pour les futurs projets au sein des unités médicales.
La taille des couches commencent pour un bébé de 500 grammes, pas beaucoup plus grande qu’un petit mouchoir en papier…
Avec la naissance d’un enfant prématuré, chaque parent vit des moments parfois compliqués, toujours intenses, notamment quand la naissance intervient entre 25 ou 30 semaines d’aménorrhée. On assiste alors à des petits miracles, comme en témoigne Elodie : « Mon fils s’appelle Temeio, qui veut dire ‘miracle’ en français. Aujourd’hui, il a 11 ans. Mais le 25 juillet 2012, il est né à 900 grammes, à 25 semaines d’aménorrhée. […] Ca a été beaucoup d’angoisse, mais aujourd’hui on ne peut qu’être fiers. »
« J’ai su à quatre mois que j’étais enceinte, raconte Bernadette dans un sourire. J’ai fait mon bilan à 5 mois et à 6 mois, il était dehors. […] Il est resté trois semaines en couveuse, ensuite on est passé rapidement en soins intensifs. »
Ces naissances, trop tôt, présentent des risques de complications et de séquelles, plus ou moins élevés, selon le stade de prématurité. Mais grâce à une prise en charge en constante évolution, la mortalité a nettement chuté : « Depuis 20 ans, la transformation de la prise en charge est inimaginable, explique le docteur Françoise Pawlotsky, cheffe du service de réanimation neonatale à l’hôpital du Taaone. Les résultats sont bien meilleurs et ça progresse en permanence : pour les traitements donnés avant la naissance, les corticoïdes et le sulfate de magnésium, des couveuses que j’appelle des ‘rolls’... »
Un chemin difficile et des angoisses à surmonter pour les parents des grands prématurés comme Lohina, qui retrouve sa chambre du service néonatalité, 10 ans après. « Ivan est un grand prématuré. Il est né à 5 mois et demi, à 640 grammes. Il a eu quand même une santé difficile au début. On ne pouvait pas le sortir n’importe où parce qu’il avait encore ses poumons très fragiles. Il tombait souvent malade, pendant une semaine, voire deux semaines et parfois, on revenait en néonat’. »
Aujourd’hui si les couveuses très performantes reproduisent parfaitement le taux d’hydratation et la température du ventre maternel, rien ne vaut le contact direct avec les parents. « Quand on sépare la maman du bébé, on se rend compte que les devenirs de l’enfant sont moins bons, résume le docteur Françoise Pawlotsky. Donc, il faut véritablement, le plus possible, avoir la présence de la maman et du papa. On a la chance en Polynésie, d’avoir une présence parentale que l’on ne retrouve pas dans toutes les unités en Occident. »
Rapprocher la maman du bébé, un objectif à suivre pour un développement optimal de l’enfant né prématuré. Reste que la durée totale du congé maternité reste identique en cas de naissance prématurée…
En Polynésie, comme dans l’hexagone, 1 enfant sur 10 nait prématuré.
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