En enquêtant sur internet nous avons trouvé un encart qui risque de vous séduire. Sa thématique est « l’automobile ».
Le titre (Stellantis vise plus de deux milliards d’euros de chiffre d’affaires dans l’économie circulaire d’ici 2030) en dit long.
Annoncé sous le nom «d’anonymat
», le journaliste est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
Le papier a été divulgué à une date mentionnée 2022-09-20 09:06:00.
Stellantis, né en 2021 de la fusion de PSA et Fiat-Chrysler, fait le choix de l’Italie. Le groupe automobile a annoncé mardi investir dans une nouvelle unité de production de boîtes de vitesses, sur le site historique de Fiat Mirafiori, à Turin dans le nord du pays. Elle accueillera aussi un important centre de reconditionnement de voitures d’occasion. Le tout intégrant un vaste plan de réorganisation de sa chaîne de production qui doit accélérer vers l’électrique.
Fort de bons résultats au premier semestre 2022, avec un bénéfice net à 8 milliards d’euros, en hausse de 34%, le groupe se met en ordre de marche pour prendre sa part sur le marché des véhicules électriques. Tandis que la part des voitures thermiques ne cesse de reculer, les automobiles hybrides (carburant-électricité) ont, elles, grimpé à 29,4% des immatriculations en août en France, contre 25% un an plus tôt, et les 100% électriques à 12,2% alors qu’elles ne représentaient que 8% des nouvelles autos entre janvier et août 2021.
En complément de PSA à Metz
Et c’est en partie en Italie que le groupe a décidé d’organiser cette nouvelle stratégie. A Turin, le groupe va produire des boîtes de vitesses pour voitures hybrides dans le cadre d’une coentreprise avec Punch Powertrain, un équipementier belge aux actionnaires chinois. Le début de la production est prévu pour le deuxième semestre 2024.
Cette installation complétera la capacité existante de l’ex-usine PSA de Metz, en France, pour fournir l’ensemble des usines du groupe en Europe, a précisé le groupe dans un communiqué, à l’occasion d’une visite à Turin de son directeur général Carlos Tavares.
Mirafiori, le plus grand complexe industriel du groupe dans le monde, accueillera également en 2023 « le principal hub d’économie circulaire de Stellantis », selon le groupe.
Il concentrera ses premières activités sur le démantèlement des véhicules d’occasion, leur remise en état avant revente, et le reconditionnement des pièces, comme l’a fait par exemple Renault dans son usine historique de Flins, près de Paris. Stellantis a souligné que ce centre devrait avoir une portée « à l’échelle mondiale ».
Le groupe compte réaliser plus de deux milliards d’euros de chiffre d’affaires par an dans l’économie circulaire d’ici 2030, selon son plan « Dare Forward » présenté en mars.
L’usine Mirafiori produit pour l’heure la Fiat 500 électrique et le SUV Levante de Maserati, dans ses versions hybride et thermique. À l’avenir, elle se verra confier notamment la fabrication des berlines Ghibli et Quattroporte de Maserati.
5 milliards d’euros d’investissement
Le groupe qui a remplacé Fiat-Chrysler, premier employeur privé d’Italie, est attendu au tournant depuis sa fondation. Il a souligné mardi avoir investi dans ses opérations italiennes plus de 5 milliards d’euros au cours des quatre dernières années.
« Les annonces d’aujourd’hui soulignent à la fois notre engagement envers l’Italie et notre capacité à prendre des décisions responsables afin d’anticiper les changements mondiaux à venir dans notre industrie, alors que nous nous efforçons d’atteindre nos objectifs Dare Forward 2030 », a déclaré Carlos Tavares dans le communiqué.
L’usine de Melfi (Sud), associée au site de Sochaux en France, doit se lancer bientôt dans la production de SUV électriques, tandis que la troisième usine de batteries du groupe doit être construite dans l’usine de moteurs de Termoli (Sud).
Mouvements de grève en France
Dans le même temps, en France, plusieurs usines du groupe sont touchées par des mouvements de grève depuis vendredi pour demander des mesures améliorant le pouvoir d’achat, alors qu’une réunion sur le sujet est prévue avec la direction mardi 27 septembre.
Le premier site à se mettre en mouvement a été celui d’Hordain (Nord) où depuis vendredi, « environ 500 personnes », soit « 150 ouvriers par équipe », ont fait grève tous les jours selon des sources syndicales. La CGT revendique une « augmentation générale pour tous de 400 euros par mois » ainsi qu’une prime de pouvoir d’achat de 6.000 euros.
Enfin, le groupe doit faire face à la pénurie de semi-conducteur qui a mise à l’arrêt fin août l’usine de Sochaux fin août. Lors de la publication fin juillet de ses résultats semestriels, Stellantis avait dit s’attendre à une normalisation des approvisionnements en semi-conducteurs d’ici 2023, tout en précisant que cette évolution serait lente.
(Avec AFP)
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