En fouillant internet nos rédacteurs ont remarqué un éditorial qui va vous ravir. Sa thématique est « l’automobile ».
Son titre séduisant (Renault refait la R5 Turbo… sans turbo) est sans équivoque.
Identifié sous la signature «d’anonymat
», l’éditorialiste est connu et fiable pour plusieurs autres textes qu’il a publiés sur le web.
Vous pouvez ainsi donner du crédit à cette actualité.
Le post a été diffusé à une date indiquée 2022-09-24 05:17:00.
L’article mentionné :
Ne courez pas chez le concessionnaire pour la commander, cet exemplaire unique le restera. Sa mission ? Faire son cinéma lors de séances de « drift », ces longues glissades et dérapages contrôlés qui régalent la Toile, notamment avec les shows de Ken Block pour Ford. Renault a dû en prendre ombrage et, si c’est en mode statique qu’elle a été révélée à Chantilly, elle devrait prouver à TikTok et autres Instagram qu’elle peut elle aussi le faire.
Pour capter les images qui décoiffent, pas moins de dix ancrages pour caméras genre GoPro ont été prévus, jusque dans les rétroviseurs ou les phares. D’autant plus facile que ces éléments de sécurité ne sont pas imposés sur un « show-car ». La source d’inspiration est toute trouvée avec la Renault 5 Turbo, dans sa deuxième exécution datant de 1983. Sauf qu’à l’époque, Renault osait faire ce genre de voiture nourrie par le fantasme de la petite citadine muée en monstre de course. Ce fut le cas avec cette R5 très spéciale, au design bodybuildé autant qu’osé pour son aménagement intérieur et ses couleurs, et régulièrement inscrite au catalogue.
Ici, rien de tel et le quatre cylindres turbo a été évacué de la banquette arrière dont il avait pris la place pour entraîner directement les roues postérieures. La nouvelle venue, intitulée R5 TURBO 3E en hommage à l’aînée, la Turbo 2, a échangé la suralimentation pour deux moteurs d’aspirateur et leur cortège de batteries lourdes (voir fiche technique) comme du plomb.
À la frontière du réel et du virtuel
Ils entraînent directement les roues arrière avec une puissance totale de 280 kW (l’équivalent de 380 ch) et un couple de 700 Nm, immédiatement disponible. Utile pour du drift tout autant que le braquage des roues avant allant jusqu’à 50°. Pas dupe, Gilles Vidal, le patron du design, concède : « La voiture mêle à la fois design ultra tech et exubérance assumée avec de nombreuses références à l’univers de la compétition automobile et à celui des jeux vidéo. Cette association propulse le show-car dans la modernité et la technologie, à la frontière du réel et du virtuel. »
La réinterprétation de la Turbo 2 est habile mais diffère franchement avec l’énorme aileron arrière ou des éléments de carrosserie transparents pour laisser « admirer ( ! ?) toute la mécanique électrique du show-car ». Bâtie comme une silhouette de circuit autour d’un châssis cage spécifique, la Turbo 3E remplace les dix cadrans analogiques de la Turbo 2 par 10 écrans numériques aux expressions graphiques inspirées du Pixel Art2 et du Glitch Art3.
Au choix, les trois modes de conduite sont nommés « turbo » pour le drift, « track invader » pour le jeu, « donut » pour la réalisation de 360°, etc. Sur cette voiture qui aura son pendant numérique sur les jeux virtuels, un ours en peluche trône à l’intérieur, histoire de ne pas se prendre trop au sérieux.
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