Le Rallye des Princesses, c’est un rallye de régularité 100% féminin qui, contrairement à ses apparences de balade entre copines, impose un rythme bel et bien sportif. Chaque jour les concurrentes parcourent entre 300 et 350 km. Mais avant de prendre le départ, comme pour n’importe quel rallye, les 77 équipages doivent se plier aux incontournables vérifications techniques. Sécurité oblige !

Pour la première fois depuis sa création, le rallye s’envole vers le nord et longe la côte en passant par Le Touquet, Deauville, Dinard, pour finalement terminer à La Baule. Une condition pour prendre le départ : avoir une voiture née entre 1946 et 1985. Le plateau est donc très varié, avec une dizaine de nationalités différentes et des concurrents de tous âges.

C’est parti pour 4 zones de régularité par jour. Sur chacune d’entre elles, les équipages doivent maintenir leur voiture à une vitesse moyenne imposée sur une vingtaine de kilomètres. Chaque seconde d’avance, ou de retard, est pénalisée. Tout ça sent oublier l’orientation… Mais malgré les difficultés, on ne s’en sort pas si mal.

La Seat 1200 Sport qui nous accompagne sur le rallye est un modèle emblématique en Espagne, pourtant en France on ne la connaît pas. Première voiture 100% Seat, elle est produite exclusivement pour le marché espagnol entre 1976 et 1979. Alors sur le papier, 67 ch, ça ne fait pas rêver, mais avec un poids de moins de 850 kg, notre petite Seat est un petit kart attachant.

Si on n’a pas la plus petite voiture du plateau, on reste bien loin de la Pontiac Super Chief de l’équipage 14. Avec un monument de plus de 5 m de long et pas moins de 1,8 t, on ne vit pas tout à fait le même rallye !

Le circuit de Lohéac, c’est l’épreuve redoutée par la majorité des équipages ! L’idée d’une conduite d’un coup plus sportive effraye… et ce ne sont pas les explications de Patrick Zaniroli qui rassurent !

D’ailleurs chez nous ça cafouille un peu au premier tour… Pilote le jour, princesse le soir, un rêve qui a un coût : 8300 €…