En enquêtant sur internet j’ai trouvé un post qui va vous plaire. Sa thématique est « l’automobile ».
Son titre troublant (Automobile, l’UE met le cap sur l’électrique en ménageant les carburants de synthèse) parle de lui-même.
Annoncé sous le nom «d’anonymat
», le rédacteur est positivement connu.
Les informations concernées sont de ce fait présumées valides.
Voici lle texte :
► Qu’a décidé l’Europe pour l’avenir de l’automobile ?
C’est la fin d’une époque industrielle pour un Vieux Continent qui a dominé l’innovation grâce à son savoir-faire en matière de moteurs thermiques. Les États européens ont adopté mardi 28 mars un règlement prévoyant le passage au tout-électrique : en 2035, seuls les véhicules n’émettant pas de CO2 pourront être nouvellement immatriculés. Cela exclut les voitures à essence, diesel ou hybrides. Auparavant, entre 2030 et 2034, les émissions de CO2 des voitures neuves devront baisser de 55 % et celles des camionnettes de 50 % par rapport à leur niveau de 2021.
Proposé par la Commission, ce texte avait fait l’objet en octobre d’un accord entre les États et les représentants du Parlement. Il avait été voté, mi-février, par les eurodéputés, avant que n’intervienne un coup de théâtre inédit.
Début mars, l’Allemagne, longtemps moteur de ce passage au tout-électrique, a menacé de ne pas voter le règlement si elle n’obtenait pas davantage de garanties au sujet d’une solution alternative, basée sur les carburants de synthèse et mentionnée en quelques lignes dans l’un des « considérants », l’un des points de l’exposé des motifs. Il y était simplement indiqué : « Après consultation des parties prenantes, la Commission présentera une proposition concernant l’immatriculation après 2035 des véhicules fonctionnant exclusivement avec des carburants neutres en CO2. »
► En quoi consiste le compromis ?
Le règlement adopté par les ministres de l’énergie n’a pas été modifié. En revanche, Berlin a obtenu de ses partenaires et de Bruxelles que les véhicules roulant avec des carburants de synthèse puissent échapper en 2035 à la mise au ban des moteurs thermiques.
Mardi 28 mars, dans une déclaration, la Commission européenne s’est engagée à s’appuyer sur ce fameux considérant pour « les initiatives législatives à venir ». Elle devrait produire « sans délai » un acte délégué, un acte législatif contraignant par lequel la Commission vient compléter un texte déjà adopté. Ce document devra recevoir l’aval des États et du Parlement européen.
Karima Delli, présidente (EELV) de la commission transport au Parlement européen, ne décolère pas. Dans un entretien à La Croix, elle affirme que « le Parlement européen ne laissera pas faire ». La concession accordée aux Allemands, déplore-t-elle, crée « une brèche » dans laquelle les Italiens ont tôt fait de s’engouffrer, en demandant une exemption pour les véhicules roulant avec des carburants renouvelables, comme les biocarburants.
► Qu’est-ce que les carburants de synthèse ?
Les carburants de synthèse sont produits sans pétrole ni biomasse, mais à partir de CO2 et d’hydrogène. L’hydrogène est extrait de l’eau en recourant à l’électrolyse, une réaction chimique obtenue par un courant électrique. Le CO2, lui, est capté soit dans l’air, soit dans les rejets industriels. Les partisans des e-carburants assurent qu’ils sont neutres en carbone : la quantité de CO2 rejetée dans l’atmosphère doit être équivalente à celle captée pour les produire.
Mais selon un article paru en 2021 dans la revue Nature, une voiture fonctionnant avec des carburants de synthèse requiert, sur son cycle de vie, cinq à six fois plus d’électricité qu’un véhicule électrique. Par ailleurs, des tests effectués pour l’ONG Transport & Environnement montrent qu’une voiture roulant à l’e-fuel émet des niveaux de NOx toxiques (oxyde d’azote) aussi élevés que le carburant conventionnel E10 et aussi beaucoup plus de monoxyde de carbone et d’ammoniac.
► Les constructeurs auto vont-ils changer de stratégie ?
Nombre d’entre eux déplorent que l’Europe impose, ou cherchait à imposer, le tout-électrique, au lieu de fixer un objectif de décarbonation et de leur laisser le choix d’une technologie permettant de l’atteindre. Mais tous ont engagé des sommes considérables pour être au rendez-vous de la transition. Renault, par exemple, prévoit de ne proposer en Europe que des modèles électriques dès 2030.
Pour l’heure, l’avenir des e-carburants – qui intéressent aussi l’aérien et le maritime – reste incertain. Seule une usine, projet mené au Chili avec le soutien de Porsche, produit des biocarburants destinés à la commercialisation. Aussi, les experts considèrent que cette solution onéreuse sera réservée, au moins dans un premier temps, aux véhicules de luxe.
Bibliographie :
Auteur:François-René Boullaire,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.
L’Automobile,(la couverture) .
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