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Le titre suggestif (Analyse-La reprise des actions amricaines en dbut d’anne s’estompe avec la hausse des rendements du Trsor.) est parlant.
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Sachez que la date de parution est 2023-02-21 23:05:00.
Pendant des semaines, les actions ont largement rsist la hausse des rendements du Trsor, sur fond de signes indiquant que la Rserve fdrale pourrait tre amene relever les taux plus que prvu pour refroidir l’conomie et matriser l’inflation.
Les acteurs du march prviennent toutefois que les rendements atteignent une zone dangereuse o les actions perdent rapidement de leur clat. Les Treasuries six mois, par exemple, sont leur plus haut niveau en prs de 16 ans, proposant aux investisseurs 5,02 % sur un actif que beaucoup considrent comme bien plus sr que les actions.
« Tout coup, l’inflation est un peu plus forte que nous ne le pensions et la Fed semble vouloir continuer augmenter les taux, ce qui constitue un dfi pour les actions lorsque vous pouvez obtenir du papier court terme qui rapporte 5 % », a dclar Jonathan Golub, chef de la stratgie du march amricain au Credit Suisse.
Les actions sont toujours assises sur des gains considrables depuis le dbut de l’anne, bien qu’une partie de leur reprise ait fondu ces derniers jours. Le S&P 500 a perdu 4,4 % par rapport ses rcents sommets, mais reste en hausse de 4,1 % depuis le dbut de l’anne. L’indice a chut de plus de 2 % mardi, sa pire baisse en une journe en 2023.
Le rendement de rfrence du Trsor 10 ans, qui volue inversement aux prix des obligations, est en hausse d’environ 60 points de base par rapport son plus bas niveau de janvier.
Certains stratges prviennent qu’un scnario dit de « no-landing », dans lequel la Fed ne serait pas en mesure de refroidir l’conomie dans un avenir proche, pourrait obliger les responsables politiques procder d’autres augmentations de taux qui ont secou les marchs l’anne dernire, ce qui pourrait pousser les rendements encore plus haut.
Les stratges de BlackRock, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde, ont dclar mardi qu’un resserrement de la politique de la Fed serait probablement « une mauvaise nouvelle pour les actifs risque ».
La socit a dclar qu’elle augmentait les allocations aux bons du Trsor court terme, maintenait l’exposition aux actions des marchs dvelopps une « sous-pondration » et augmentait l’exposition aux marchs mergents.
« Les titres revenu fixe proposent enfin un ‘revenu’ aprs la flambe des rendements l’chelle mondiale », ont crit les stratges de la firme. « Cela a renforc l’attrait des obligations aprs que les investisseurs aient t affams de rendement pendant des annes. »
ZONE DE MORT
Mardi aprs-midi, les marchs valuaient 24 % la probabilit que la Fed relve les taux de 50 points de base lors de sa runion du 22 mars, contre 0 % il y a un mois, selon l’outil FedWatch du CME.
Les analystes de Morgan Stanley, quant eux, ont not mardi que la prime de risque des actions – ou la rcompense potentielle que les investisseurs gagnent en dtenant des actions plutt que des obligations – est maintenant tombe des niveaux qui n’ont plus t vus depuis 2007 en raison de la hausse des rendements et de la probabilit de dceptions des bnfices venir.
Il s’agit d’une « zone de mort » qui rend le « risque-rcompense trs faible » pour les actions, a crit le stratge Michael Wilson.
« Nous pensons que les risques sont extrmes maintenant et presque impossibles justifier par n’importe quel rcit que l’on veut faire « , a dclar Wilson.
Golub, du Credit Suisse, est optimiste quant aux actions non amricaines, qui, selon lui, se ngocient des valorisations plus attrayantes un moment o la hausse des rendements et l’inflation pourraient faire pression sur les cots des entreprises amricaines.
L’indice Stoxx 600 des socits europennes, par exemple, se ngocie un ratio cours/bnfices terme de 12,8, bien infrieur aux 18,2 du S&P 500, tandis que le Nikkei 225 du Japon se ngocie un P/E terme de 15,4.
« Si vous allez en dehors des tats-Unis, vous pouvez obtenir une meilleure croissance sous-jacente des bnfices des entreprises pour moins d’argent », a dclar Golub.
Il est certain que les investisseurs haussiers pourraient avoir l’histoire de leur ct, grce en partie au gain considrable de 6,2 % enregistr par le S&P 500 en janvier. Les annes au cours desquelles le S&P 500 a progress en janvier ont affich un gain supplmentaire au cours de la priode suivante, de fvrier dcembre, dans 83 % des cas, avec un rallye moyen de plus de 11 % sur 11 mois, selon CFRA Research.
D’autres voient une impasse venir o les marchs ne progressent gure. Elizabeth Burton, stratge en investissement client chez Goldman Sachs, s’attend ce que la hausse des rendements pse sur les valeurs technologiques. Dans le mme temps, elle pense que de nombreux investisseurs hsiteront vendre des actions aprs les fortes baisses de l’anne dernire, lorsque le S&P 500 a perdu 19,4 %. La firme a des perspectives neutres pour les 12 prochains mois.
« L’environnement devient de plus en plus celui d’un leveur d’actions o vous ne pouvez pas compter sur une mare montante qui soulve tous les bateaux », a-t-elle dclar.
Bibliographie :
Climat et écocitoyens/Famille à énergie positive,Ouvrage .
Fleurlointaine/31,Le livre .
Pour lire en automobile/Comment on meurt aux Colonies/03,Le livre .
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