Nous avons repéré un texte sur internet dont le propos est «l’automobile».
Le titre séduisant (Charles Leclerc, le court-circuit qui change tout au GP du Japon) est évocateur.
Le chroniqueur (identifié sous le nom d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur le web.
L’article a été diffusé à une date notée 2022-10-09 17:26:00.
Texte source :
Deuxième sur la ligne d’arrivée du Grand Prix du Japon dimanche, Charles Leclerc a perdu une place pour avoir coupé la dernière chicane. Et précipité le sacre de Verstappen.
Enrhumé d’entrée. Très réactif au départ mais doublé – et par l’extérieur s’il vous plaît ! – par un Max Verstappen hallucinant de maîtrise dans le premier virage, Charles Leclerc a vite compris dimanche hier qu’il faudrait attendre Austin et le Grand Prix des États-Unis, le 23 octobre, pour espérer enrichir son palmarès de victoires, ce qui est devenu son unique objectif de fin de saison.
« Ç’a été une course très compliquée pour nous, analysait-il à l’arrivée. On était rapides en début de relais, mais on a vite connu une énorme dégradation de nos gommes, à l’avant surtout. Au bout de trois ou quatre tours, je n’avais plus de pneus et vu leur état à l’arrivée, je dirais même qu’on a eu de la chance de terminer la course. Il va falloir qu’on bosse là-dessus et qu’on s’améliore dans ce domaine parce qu’on est souvent très bons dans les premiers tours, quelle que soit la gomme, mais après ça on a généralement plus de mal. »
Restait alors au pilote Ferrari, qui a fait une croix sur le titre depuis longtemps, à résister à Sergio Perez pour conserver sa place de dauphin au Championnat et reporter l’inévitable sacre de Verstappen de quinze jours. Sur la ligne d’arrivée, la mission était remplie. Tant bien que mal, car Leclerc roulait sur des oeufs depuis un moment et avait fini par faire l’omelette en perdant le contrôle de sa monoplace à l’entrée de la chicane.
S’il bouclait sa course juste devant la Red Bull du Mexicain, le Monégasque de 24 ans écopait peu après sa descente de voiture d’une pénalité logique de cinq secondes pour avoir court-circuité le virage. « Je pense que pas grand monde savait que c’était le dernier tour. Moi dans ma tête, il en restait deux, c’est en tout cas ce qu’on m’avait dit mais bon c’est comme ça, précisera-t-il. Bravo à Max, c’est amplement mérité et on savait que c’était qu’une question de temps avant qu’il décroche ce titre. »
Pour aller chercher la deuxième place du Championnat, Leclerc devra lui batailler jusqu’au bout puisque Perez lui est passé devant hier. Pour un point.
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