Electrify America a annoncé mercredi qu’elle achetait suffisamment d’énergie solaire pour plus que compenser l’énergie que le réseau fournit aux véhicules électriques à partir de son matériel de charge.
Avec un accord d’achat d’électricité virtuel (VPPA) conclu avec Terra-Gen, Electrify America permet la construction d’une nouvelle installation solaire de 75 MW dans le désert de Mojave qui permettra d’augmenter sa production annuelle d’énergie de 225 000 MWh.
Le projet d’Electrify America s’appelle Solar Glow 1 et vise une empreinte carbone nette nulle sur l’ensemble du réseau, avec des affirmations selon lesquelles il deviendra le plus grand réseau de recharge rapide de VE ouvert en Amérique du Nord à entrer dans un tel VPPA.
Hyundai IONIQ 5 2022 à la station de recharge rapide Electrify America DC
EA est déjà soutenu par 100% d’énergie renouvelable, dit-il, grâce à l’achat de certificats environnementaux provenant de la production d’électricité existante. Mais l’accord s’engage également à atteindre l’objectif de “l’additionnalité”, souligne EA, ce qui signifie qu’il en résulterait une production supplémentaire d’énergie renouvelable, plutôt que d’acheter à partir de sources existantes. Avec cela, il achète et retire des certificats environnementaux sur une période de 15 ans, pour s’assurer que son déménagement ne permettra pas à d’autres pollueurs.
Le réseau prévoit une inauguration du projet à la fin de 2022, avec une date d’exploitation cible à l’été 2023. En attendant, il ajoute également son soutien à la centrale solaire thermique SEGS IX existante dans le comté de San Bernardino en Californie.
Concepts de recharge haut de gamme Electrify America
Il a également pris des mesures pour rapprocher le solaire des points d’interface client—avec des “stations de démonstration” haut de gamme qui offriront des auvents solaires ainsi que des salons clients, des vitrines de véhicules et une sécurité accrue.
EA reste la propriété de Volkswagen et a été créée à la suite de son scandale du diesel, dans le cadre d’un règlement mandaté par un tribunal. Il en est à son troisième des quatre cycles prévus pour un investissement de 2 milliards de dollars sur 10 ans. Pendant ce temps, VW aurait été à la recherche d’un autre investisseur majeur pour tenter de se développer.